HAWAII épisode 4 : Kona...
Aloha les amis !!!!
On vous avait laissé sur notre paysage de chez les cowboys… On se rapproche maintenant de notre destination. Les routes sont toujours aussi droites, avec un max speed de 55 mph. Fiuuu !!! On entame notre virage sur la côte ouest, et là tout change. Le paysage change encore radicalement d’aspect…
Tout est noir, noir de pierres de lave. C’est très lunaire et bizarrement on ne se sent pas très bien. On peut voir les grands volcans en toile de fond de tout ce chaos, et leurs grandes coulées de lave. Ce sont ces coulées de lave qui ont vraiment tout englouti ici. On peut vraiment visualiser le parcours de la lave. Cela devait vraiment impressionnant à l’époque des éruptions.
On s’arrête comme on peut au bord de la route, on est un peu sur l’autoroute ici !… Il fait une chaleur pas possible avec toute cette roche volcanique. Je me répète encore, mais c’est incroyable la taille de ces coulées. Elles partent des volcans et finissent dans la mer. D’ailleurs l’autoroute se trouve en plein milieu de cet extraordinaire décor. D’où l’impression d’étouffement…
Au fur et à mesure que nous roulons, nous remarquons des tâches blanches sur la roche noire. En fait, ce sont des morceaux de pierres ou de corail posés là, sur des kilomètres. Ce sont des messages, des dates ou des noms écrits par des touristes ou autres. On reprend la route et nous voila presque sur Kona.
On y est, on galère comme d’habitude pour trouver l’hôtel. La ville a l’air bien plus cool. C’est une station balnéaire avec un tas de magasins et de restos. Enfin, le peu que l’on voit de la voiture. On récupère notre chambre et on repart dans la foulée pour visiter les alentours. A vrai dire, on perd un peu de temps, on ne trouve pas forcement les sites et c’est un peu loin. Et la route, je commence en avoir plein le c…. On trouve enfin, un peu par chance, le centre historique d’Hawaii. C’est un village reconstitué, avec des fresques murales et des maraes. On y raconte l’arrivée des Tahitiens et autres peuplades sur l’île, le fonctionnement des clans, blablabla.
Le prix est encore dérisoire, le cadre est sympa. On visite donc ce village reconstitué, c’est très intéressant. La seule chose qui change par rapport à la Polynésie c’est la sculpture sur bois. Les Tikis non rien à voir ainsi que les autres ornements des farés. Les Maraes sont identiques et ont la même utilité qu’en Polynésie. Pour vous expliquer rapidement, un Marae est un monticule rectangulaire de pierres qui servait aux prières ou offrandes pour les dieux. C’est un autel, en quelques sortes, comme dans les églises.
Il se fait tard et très faim. Mimie va nous reconduire à la casa. Elle va tester la boite auto, elle n’est pas très confiante. Le seul hic de ces voitures, c’est le frein ultra sensible. Tu freines à peine, tu piles lol. Après la douche direction la ville, pour y boire un coup et manger. La ville est très animée et n’est faite principalement que de bois. Il y a plein de restos et de bars, à quel plaisir !!!!. On fait le tour et on s’arrête au Lulu’s.
Un bon bar de surfeur !!!! La p’tite touche décoration est cool, tout simplement des vrais billets de one dollars datés et signés par les fêtards du monde entier. Les murs et les plafonds sont entièrement recouverts. J’en pique deux ou trois pour payer notre apéro. Je déconne bien sur !!! La commande est un vrai sketch, le serveur arrive et nous balance un sacré
« wall e gain bistoufly » avec un accent de texan mélangé avec le bruit d’un rasoir électrique. Même Mimie m’avoue qu’elle n’avait tout saisi du premier coup. Moi je réponds avec mon plus bel accent « one beer » et je réponds à ces questions (que je ne comprends pas) par « ce n’est pas faut !!!! » Qui se dit en anglais « bistoufly » yeah… yeah.
On vous laisse là, j'en ai marre de me faire mal au cerveau lol
bisous et nana